Odeurs et voyages

Publié le par Mamezelletine

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Un grand bonjour en ce matin très très gris et froid.


Bienheureux ceux qui flirtent avec le soleil et font le plein de 

              CHAUD
!




Certaines sont revenues d'Espagne où d'ailleurs, bienheureuses je l’espère.
Leur peau gorgée de soleil pas trop tout de même!
Mais quand même juste assez pour se dire


                      "je l'ai vu 
                il existe...."





Moi je peins mes volets en bleu comme si j’étais Delacroix ou Matisse et que j'avais la Méditerranée sous mes yeux.


Mes yeux pleins de sommeil d'une nuit un peu trop blanche à mon goût.


J'ai vu plein d'étoiles vers 3 heures mais les nuages sont arrivés par l'express de 5 heures du mat.

Depuis même le chat est rentré et dort bien au chaud.


Le jardin pleure, les tomates sont rouge pâlot et pourrissent tranquillement sur leur pied!


Notre Roi n'est pas Soleil il est sombre comme ses propos aux jeunes sénégalais: l'Afrique se venge, elle garde son soleil et nous laisse le crachin !



Allez dansons sous cette pluie et le soleil nous reviendra en septembre avec les cartables neufs: on aura l'odeur de la terre chaude, celle des roses de la fin d'été, le cuir des sacoches et la craie et le bitume fondant !


J'veux du soleil, j’veux du soleil de la danse et des voyages, des trains qui partent, des sirènes de paquebot, des crissements de train d’atterrissage…..

 
A défaut je voyage avec les pages de mes livres, Janis Joplin qui passe en boucle, Neil Young …. Yes plutôt pas gai mais ça me va.

 
Aujourd’hui pour partir à défaut de oinj, ces vers d’Arthur Rimbaud….



Je vous les offre.

 
 
 
" Nous voyagerons, nous chasserons dans les déserts, nous dormirons sur les pavés des villes inconnues, sans soins, sans peines"
 
 
 

et puis la sublime Bohème que j'aime tant



Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !




Bonne route




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M
Ce n'est pas tout à fait de l'impatience, pas encore de la désespérance, mais tout cela commence à y ressembler avec un si long silence. Mais que se passe-t-il en ce bas monde que notre blogeuse soit silencieuse depuis si longtemps ?Que faire si ce n'est appeler au secours.Je me morfonds avec Sarko 1er qui est en vacances et se fait donc discret. Certes il faut en profiter car demain c'est terminé. On repart en grandes foulées.Si cela peut donner des idées à mamezelletine !!!!
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F
Tu as raison, ma copine, je l'ai vu, il existe, le Soleil ! Et même que pendant 5 jours sur les 7 de mon séjour l'Andalousie a flirté avec les 40°. Mais à vrai dire, après 2 jours passés ici, je me demande dans quelle mesure je n'ai pas rêvé...
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